Quelques effets pervers des religions

Je vais exposer quelques réflexions sur les effets négatifs que j’ai constaté chez certaines religions.
Il ne s’agit pas de décridibiliser l’intégralité du message religieux mais de nuancer une vision intégralement positive à son égard .

A titre personnel, je reste persuadé de l’intérêt parfaitement incontestable du message d’Amour que prône le catholicisme par exemple. On voit bien également que certains s’épanouissent grâce à elles mais ce n’est pas le cas de tous.

Certains croyants se disent catholiques alors qu’ils agissent de façon incohérentes vis à vis des grands principes de leur religion (par exemple la tolérance) et ne vont à l’église que pour se donner bonne conscience.A l’inverse, heureusement, d’autres sont très actifs et montrent de bons exemples.

De la même manière, ce relativisme religieux et la supposé existence de Dieu, qui n’est qu’une croyance non démontrable (même si je m’interroge moi-même), encourage souvent la passivité et la fatalité donc la non-responsabilité face à la réalité et pousse à accepter l’inacceptable .

Et justement, l’Histoire nous a montré que le catholicisme s’est montré navrant pendant le Moyen-Age soit + de 1000 ans (400-1400) . Pendant cette période, le catholicisme a défendu l’intérêt des riches, n’a pas remis en cause les régimes de royauté bien au contraire . Il a participé à endormir le peuple . Le catholicisme et ses dogmes s’est opposé au progrès scientifique plongeant la créativité au plus bas pendant très longtemps.

Tout au long de son histoire, les religions n’ont pas toujours proné la tolérance face aux autres religions (autodafés) et se sont rendues responsables de nombreuses guerres .

D’un point de vue psychologique, les religions portent en elles des logiques de différenciations entre les croyants de leur religion et les autres. Ces traitements différents définissent dans l’esprit des fidèles un « endo-groupe » et un « exo-groupe » et cela est propre à provoquer des dérives. Peu de religions fonctionnent différemment et de façon plus ouvertes (peut être le boudhisme par exemple).

La religion, en particulier, le catholicisme, que je connais mieux, de nos jours, garde une neutralité affligeante face aux enjeux de notre époque (sida, partage des richesses nord/sud, pauvreté) . Seul, l’abbé Pierre dénote et démontre une attitude hautement responsable et impressionne.

Les éthiques religieuses, qui pourraient s’opposer au mode de pensée consommateur et égoiste des sociétés riches, ne remettent pas en cause le système économique (dans leur immense majorité), voire le cautionnent : la prospérité individuelle est parfois perçue comme une marque de bénédiction divine (Etats-Unis …) ! Elles contribuent bien plutôt à faire accepter la situation ici-bas en proposant des métaphysiques fascinantes et une ou plusieurs vies après la mort qui relativisent la première . Elles sont rassurantes face à la mort et c’est surement pour cela qu’elles ont rencontré un tel succès.

En conclusion, ces religions devraient peut être montrer des attitudes plus ouvertes envers les autres croyances, agnostismes ou athéismes. Les croyants ne doivent certainement pas attribuer à leurs croyances non  démontrables une valeur supérieure à ce qui peut être démontré par exemple par les sciences. J’ai déjà observé qu’une attitude rationaliste, à la condition qu’elle épouse l’intégralité des enjeux et qu’elle soit honnête, peut amener la responsabilité de manière bien plus efficace et partagée et avec des finalités tout aussi saines : celle-ci considère l’Homme comme le seul responsable de sa destinée et le conduit à une attitude forcément responsable . La raison est également souvent opposée à l’amour, à l’intuition alors qu’elle est complémentaire.

Une réponse sur “Quelques effets pervers des religions”

  1. D’accord, complètement d’accord… bien exprimé, clair, argumenté—–> est-tu sur d’être informaticien? lol   Biz La lolo

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