La société de marchands en question


La société de marchands dont je parle, c’est cette société dans lequel nous sommes depuis bien longtemps et qui tend à montrer des dérives encore très grave .
D’abord, elle sous-entend une vision de la valeur des hommes génante :
Elle semble dire : « Si tu consommes, tu existes ……. si tu ne consommes pas, tu n’existes pas »
Hélas, le problème ne s’arrête pas là .
Je vais dans les lignes suivantes rappeler successivement quelques exemples relativement récents de dérives qu’on y constate . Je vais exposer les cas de la fièvre aphteuse, des tests génétiques, de l’OMC, de la spéculation, du tabac, de la mélamine chinoise, de la vache folle et des OGM . Les exemples ne manquent pas et toujours pour la même raison : l’argent !

La fièvre aphteuse et la marge bénéficiaire
Avec la maladie de la vache folle, des troupeaux entiers de bovins ont été décimé en vertu du principe de précaution . Cela est compréhensible et respectable . Mais, pour l’épidémie de fièvre aphteuse, des dizaines de milliers de bêtes ont été tuées alors que cette maladie est bien connue et totalement inoffensive pour l’homme .
Je vais étayer mon propos en citant le spécialiste biologiste et scientifique Axel Kahn .
« Depuis environ dix ans, l’Europe et même le monde entier à quelques exceptions près, a décidé de ne plus vacciner les vaches en sachant qu’on les mettait ainsi en danger .
La raison pour laquelle on a plus vacciné les animaux il y a 18 ans, tenait uniquement au marché : la vaccination diminuait la rentabilité de l’animal de 5% .
Parallèlement, les pratiques à risques par l’intermédiaire du commerce, du transport des animaux, de la mondialisation de ce commerce animal, ont sensiblement augmenté . Et, voila que nous nous sommes retrouvé face à une maladie certes grave mais qui généralement ne tue pas les animaux .
Des milliers d’animaux ont été sacrifié parce que un animal malade perd 20% de sa valeur .
La loi du marché a conduit à un massacre totalement abominable . Le but n’était pas de protéger l’homme puisqu’il est insensible à la fièvre aphteuse mais de maintenir la marge bénéficiaire .
On a massacré à travers le monde des centaines de milliers de bestiaux pour protéger quoi ? la marge bénéficiaire !
Une fois de plus, je le redis, la fièvre aphteuse n’affecte pas l’homme ni ne fait mourir l’animal ! D’ailleurs jadis, on consommait les animaux frappés de fièvre aphteuse sans aucun risque . Simplement, une bête malade perd de sa valeur parce qu’elle produit moins de lait, que sa fécondité diminue et qu’elle perd du poids . Depuis, le quinzième siècle, on vit dans nos campagne avec la fièvre aphteuse . J’en ai connu de nombreuses poussées lorsque j’étais enfant . » Fin de la citation .
Je cite maintenant le scientifique Albert Jacquard :
« Nous nous trouvons désormais face à un univers unidimensionnel et cette unique dimension, c’est celle de l’argent . La valeur marchande . C’est général ! Le problème, c’est que cela s’étend aussi à notre vision des hommes . »

Les droits de l’homme contre les droits des gènes
Les tests génétiques semblent se répandre aujourd’hui . Il se trouve de plus en plus d’employeurs et d’assureurs, en particulier aux Etats-Unis, qui recourent à des dépistages génétiques grâce à des puces ADN .
Le but est de sonder le patrimoine génétique de leurs futurs salariés ou assurés afin d’y détecter d’éventuelles susceptibilités à l’infarctus du myocarde, à l’obésité, au diabète ou à certains cancers . Il s’agit là d’un moyen utilisé par les employeurs ou assureurs afin d’évaluer le risque encouru en embauchant ou en assurant les personnes dépistées .
Ces tendances mettent en danger la liberté individuelle qui dépend du fait que les autres ne connaissent pas tout de moi . Il faut absolument préserver cette méconnaissance de l’autre y compris auprès des assureurs, de l’état ou des entreprises .
Ces tendances, si elles se généralisaient, posent un autre problème encore plus grave . Les individus ne pourraient avoir accès à l’assurance privée qu’en fonction de leurs gènes et les sociétés d’assurances moduleraient les primes en fonction du risque génétique et pourraient même parfois refuser d’assurer à un cout accessible .
Les clients privilégiés génétiquement auraient un « bon » risque et auraient la préférence .
Nous le voyons bien, un tel système nierait définitivement que « tous les hommes naissent et demeurent égaux en dignité et en droit », principe fondamental des droits de l’homme, universellement accepté .
Les droits de l’homme seraient remplacés par les droits des gènes et par conséquent, la liberté d’une personne ne serait plus lié à son humanité mais à la singularité de son génome .
Hèlas, malgré la mobilisation de certains politiques, des assureurs anglais ont déjà refusés d’interdire les tests génétiques . Des mesures législatives n’empêcheront pas longtemps que de telles pratiques ne se généralisent car elles reposent, sur un système « cohérent » du point de vue des assurances privés, voir même « équitable » car le calcul des primes dépend de l’évaluation des risques . La seule manière d’éviter cela en Europe, c’est encore de maintenir la sécurité sociale ainsi que les mutuelles dont le principe est totalement différent puisqu’il n’existe pas d’appréciation personnalisée du risque et que le faible risque paie pour le risque élevé .
Dans notre système, la solidarité apparaît comme le ciment du tissu social ce qui permet de définir un projet de société .

L’OMC et les droits fondamentaux
L’OMC est une organisation qui ne laisse pas indifférent mais dont le comportement est révélateur .
Le film « la bataille de Seattle » y fait référence et développe quelques unes des problématiques la concernant .
Je vous conseille de le voir . Je vais résumer ici ce qu’on lui reproche .
L’Organisation mondiale du commerce (OMC, ou World Trade Organization, WTO) est une organisation internationale qui s’occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. Au cœur de l’organisation se trouvent les Accords de l’OMC, négociés et signés (à Marrakech) par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est d’aider, par la réduction d’obstacles au libre-échange, les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.
L’OMC est avant tout un cadre de négociation, un lieu où les gouvernements membres se rendent pour essayer de résoudre les problèmes commerciaux qui existent entre eux. La première étape consiste à discuter. Ces négociations demandent des moyens importants pour pouvoir être suivies efficacement par les membres de l’organisation (juristes, experts, etc.). L’OMC fonctionne sur un mode démocratique au sens où chaque Etat représente une voix, quel que soit son poids politique ou économique.
Depuis la fin des années 1990, l’OMC a été l’objet de critiques de la part des mouvements alter-mondialistes qui lui reprochent de promouvoir la mondialisation de l’économie et la libéralisation du commerce. Les traités signés sont accusés de plus favoriser les entrepreneurs des pays riches que les salariés ou les pays pauvres .
Cette organisation internationale est une de celle qui a le plus mis en place d’accords pour supprimer les droits de douane entre les pays.
Certains considèrent que l’adhésion à l’OMC peut s’assimiler à une récompense pour "bons comportements" économiques. Le Vietnam a ainsi rejoint l’organisation en 2006 mais la Russie en est toujours absente de nos jours .
Beaucoup critiquent aussi la différence de traitement entre la capacité de l’OMC à faire appliquer les réformes en matière de commerce (notamment suppression des droits de douanes) en comparaison du peu d’intérêt qu’elle manifeste à faire respecter les droits fondamentaux sociaux et éthiques (pas de règle sur les salaires, sur l’environnement, sur les droits syndicaux, etc.).
Certains contestent le caractère démocratique de l’OMC en avançant que son mode de fonctionnement favorise les pays riches capables de mener de front des dizaines de dossiers simultanés. Les décisions se prenant en suivant le principe du « Qui ne dit mot consent », les petits pays qui ne disposent que d’un seul représentant pour gérer tous les dossiers seraient donc la plupart du temps consentants malgré eux.
L’OMC ferait du commerce une valeur suprême qui serait la source d’un conflit de droits avec des normes internationales en matière de Droits de l’homme, de protection sociale et environnementale, de protection de la santé, de protection sanitaire etc…
Les altermondialistes se fondent sur ces aspects pour accuser l’OMC de promouvoir le néolibéralisme et une mondialisation discriminatoire. Ils mettent en débat la nécessité de remettre le commerce à ce qu’ils considèrent sa juste place en obligeant l’OMC à mieux coordonner ses décisions à d’autres aspects du droit international via son rattachement à l’ONU.

La spéculation sur les denrées de première nécessité et la famine
Rien n’échappe à la litanie de la finance, ni les matières premières industrielles, ni les produits de « première nécessité » : à côté du pétrole, du zinc et autres métaux, le soja, le colza, le maïs, le riz, le blé, et même les carcasses de porc sont de nouveaux supports pour des produits financiers. Et ceci grâce au « miracle » des produits dérivés et des contrats à terme : pour se couvrir contre les variations de prix, ces contrats permettent de fixer aujourd’hui le prix futur d’un produit physique (ou financier). Ils s’échangent ensuite et permettent aux fonds spéculatifs d’investir et d’encaisser les différences entre valeur d’achat et de vente, sans toutefois se faire livrer physiquement la marchandise. Ainsi, la simple annonce inquiète de stocks mondiaux de riz très bas a ravi les spéculateurs qui se sont jetés sur cette manne et ont contribué à faire augmenter le cours du riz de 31% le 27 mars 2008 ! Les dérivés sur les matières premières sont en effet la cible favorite des fonds spéculatifs depuis la crise des subprimes. En janvier-février 2008, le volume des contrats à terme sur l’ensemble des matières premières a augmenté de 65% à 70% sur la place de Londres par rapport à la même période en 2007.
Le riz, le blé, les produits agricoles, devenus produits financiers, semblent ainsi perdre toute substance, toute teneur, ils sont du riz-papier ou du blé-papier, des écritures, ils sont l’objet de spéculations qui créent des augmentations de prix et entrainent qu’une partie du monde souffre en conséquence de la famine générée .
Il s’agirait donc de proclamer, comme le propose un intervenant de l’ONU, que certaines substances de première nécessité, soient interdites à la spéculation .

Le tabac et les mensonges des sociétés productrices
Dans la cigarette, il y a de la nicotine, c’est ce qui fait que l’on dépend du tabac quand on en fume trop souvent !
La composition du tabac est complexe (certains avancent un ordre de grandeur de 4000 constituants), à cause de la complexité de la plante et à cause des nombreux traitements réalisés sur le tabac récolté pour en assurer la conservation, la couleur, le parfum, le goût, la plasticité, etc.
Il est consommé partout dans le monde en particulier à cause des efforts publicitaires et des mensonges des majors de l’industrie du tabac .
66 000 morts par an sont liés au tabac en France et 5 millions par an dans le monde.
Près de 50% des personnes âgées de 18 à 34 ans fument.
Le tabac est le principal facteur de risque du cancer.
Il tue même ceux qui ne fument pas (tabagisme passif) .
L’American Journal of Public Health a montré, en septembre 2008, que les « majors » de l’industrie du tabac, Philip Morris, RJ Reynolds, British American Tobacco ou Malboro … ont volontairement caché au public, depuis les années 1960, la présence de polonium 210, une substance hautement cancérigène dans les cigarettes . Cette présence s’explique en raison de l’utilisation d’engrais à base d’apatites, utilisés pour donner une saveur spécifique au tabac .
Plus de 1 500 documents internes des firmes productrices de tabac montrent qu’ils savaient tout du tabac et de sa dangerosité depuis 1960 .
En d’autres termes, depuis le début en 1960, les recherches médicales internes des majors du tabac les ont informés des conséquences mortelles de leur produit, la cigarette .
Non seulement, les majors du tabac n’ont pas communiqué ces résultats de santé public mais en plus, ils ont favorisé intensivement l’utilisation de leur produit par la publicité à la télévision et au cinéma partout dans le monde entrainant donc des millions de morts depuis 1960 (au grand minimum, 250 millions). Encore aujourd’hui, ces sociétés vantent « leur poison » dans les pays pauvres qui n’ont pas de ligne de santé publique forte soutenue par leur gouvernement . Contrairement en France, la publicité pour les cigarettes n’est pas interdite . 8 millions de personnes par an dans le monde pourraient décéder chaque année à cause du tabac d’ici 2030 .

La mélamine dans les aliments
La mélamine est un produit chimique industriel utilisé dans la production des contenants de plastique qui ne peut pas être mangé . Elle n’a pas de senteur et ne peut pas être détectée .
Si elle est ingérée, la mélamine demeure à l’intérieur du rein ou elle se transforme en pierre . La douleur sera éminente et la personne ne pourra pas uriner . Le rein enflera .
Même la chirurgie ne peut alors enlever ces pierres et cela cause des dommages irréversibles au rein .
Cela peut mener à la perte de la fonction du rein et nécessiter une dialyse et finalement mener à la mort à cause du taux d’urée dans le sang .
Ajouter de la Mélamine dans le lait réduit le volume du lait et coûte moins cher que le lait ce qui permet d’augmenter la rentabilité et les profits commerciaux .
De la mélamine a plusieurs fois été volontairement introduite dans des aliments et des friandises pour faire croire qu’ils étaient plus riches en protéines qu’en réalité.
En mars 2007, un scandale agro-alimentaire a fait connaître ce fait en Amérique du Nord, avec le rappel de 60 millions de boîtes d’aliments pour chiens et chats fabriquées en Chine et vendues sous 95 marques différentes, aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Ces boites contenaient du gluten de blé contaminé par de la mélamine .
La prise de conscience est intervenue après la mort anormale d’au moins 14 animaux, à la suite d’une défaillance rénale dans la plupart des cas.
De la même manière, le scandale du lait frelaté touche la Chine en 2008 et cette fois, les hommes sont directement concernés
De la mélamine a été ajoutée à du lait maternisé et à toutes sortes d’aliments .
. Le nombre de malades découlant de la contamination du lait par la mélamine pourrait être de 94 000 à fin septembre 2008 .
Les Jeux Olympiques auraient contribué à retarder le rappel des produits, car les directives données aux média chinois pendant cette période classent entre autres le sujet de sécurité alimentaire comme « hors limite » .
En septembre 2008, quatre nourrissons chinois sont déclarés morts et 52 857 enfants malades ont été comptabilisés, parce qu’ils ont absorbé du lait maternisé frelaté auquel avait été ajoutée de la mélamine .
Les pays développés ont été peu touchés par la crise, car la plupart importent peu de produits laitiers chinois. Mais les bonbons chinois de la marque White Rabbit, disponibles un peu partout dans le monde, ont attiré l’attention à cause de leur contamination.
L’OMS affirme que l’échelle du problème confirme clairement qu’il ne s’agissait pas d’un accident isolé, mais d’un acte de tromperie volontaire réalisé pour des motivations mercantiles .

La vache folle
La crise de la vache folle est un exemple grave de dérive liée à la société de marchands .
La crise de la vache folle désigne, dans les années 1990, l’effondrement du marché de la viande bovine dû au sentiment d’inquiétude des consommateurs après l’épidémie d’encéphalopathie spongiforme bovine qui a touché les élevages européens à partir de 1986.
L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), aussi appelée maladie de la vache folle est une infection dégénérative du système nerveux central des bovins ainsi que des félidés . C’est une maladie mortelle, analogue à la tremblante des bovins et des caprins, causée par un agent d’un type non identifié à l’époque (ni virus, ni microbe), appelé prion.
Elle est transmise par l’ingestion d’aliments contenant des prions .
A l’origine, ces aliments étaient des extraits de carcasses d’animaux d’équarrissage, consommés depuis des siècles après un traitement très agressif .
Hélas, ce traitement fut assoupli en Angleterre au cours des années 1980 au point de laisser passer le prion dans les « farines animales » insuffisamment chauffées pour des raisons de coût financier .
Plus grave encore, cette maladie est fortement soupçonnée depuis 1996 de transmettre à l’homme une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
À cette occasion, le public découvre que les bovins destinés à la consommation ne sont pas nourris uniquement d’herbe et de végétaux, mais aussi de compléments alimentaires d’origine minérale, de synthèse ou animale dans un objectif de rentabilité … Cela heurte l’évidence que ces animaux, herbivores, sont faits pour ne consommer que de l’herbe …

Les OGM
Les végétaux transformés et les productions transgénétiques OGM sont également un autre exemple des méfaits de la société de marchands .
On peut citer comme exemple d’OGM, des maïs génétiquement modifiés pour résister à l’agression de papillons nuisibles comme les pyrales .
Il s’agit d’insérer un gène d’une espèce A dans le génome d’une espèce B dans le but de générer de nouvelles proteïnes qui conféreront de nouvelles capacités à la plante .
La transgression d’hypothétiques lois de la nature n’est pas le problème ici .
En soi, que des scientifiques utilisent le génie génétique afin d’améliorer une variété végétale ne me paraît nullement choquant et ce d’autant, qu’en réponse à la croissance de la population mondiale, nous devons parvenir à augmenter la production alimentaire, et tous les autres ressorts ayant été utilisés (irrigation, engrais, superficie) et ayant montré leurs limites, la transgénèse contrôlée avec un principe de précaution strict paraît pouvoir, peut être, être une solution .
Ce qui est choquant ici notamment aux yeux des européens, c’est que les OGM renforcent la prise de contrôle des industries agrochimiques sur toute la filière en particulier dans les nations du Sud .
Ce qui est choquant, c’est la manière dont les producteurs d’OGM se proclament « sauveurs de l’humanité ».
Ils affirment qu’ils éradiqueront la faim dans le monde . C’est faux !
Leur « fin » n’est pas de lutter contre la « faim » !
La démonstration en est simple : les pays touchés par la famine n’ont pas les moyens de payer leur alimentation et encore moins des semences OGM hors de prix . C’est la réalité !
De plus, des firmes comme Monsanto, Dupont ou encore Aventis, ont déjà mis en œuvre des démarches qui démontrent qu’ils se fichent totalement des famines mais qu’ils entendent régner sur l’agriculture du monde entier . Ce qui les intéresse, c’est le pouvoir et l’argent .
C’est la raison pour laquelle ils avaient distribués des « terminators » c’est-à-dire des graines donnant des plantes qui ne peuvent être semés une seconde fois, des plantes stériles !
Les agriculteurs se trouvaient dans l’obligation de racheter des semences transgéniques chaque année …
Il s’agit là d’une prise de pouvoir absolue et inacceptable !
Et nous voyons bien que ces entreprises multinationales sont bien plus puissantes que la plupart des états .
Dire qu’une multinationale a des pouvoirs au dessus de la plupart des Etats, c’est malheureusement reconnaître que la démocratie a vécu . Il faut donc réagir vivement car nous entrons dans une époque ou les hommes les plus puissants ne sont pas ceux pour qui nous votons et légitimes démocratiquement, mais, des PDG comme ceux de IBM, Coca Cola, Monsanto ou TotalFina qui n’ont pas de légitimité démocratique …

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