Les enjeux mondiaux et politiques de notre époque


Les hommes politiques ne comprennent pas les véritables enjeux de notre époque à l’échelle du globe.
Je suis assez pessimiste sur leurs réactions futures.
Personnellement, voila quelques enjeux qui me semblent important de bien comprendre et qui sont de plus grande importance que les questions habituellement débattues.
Ces thèmes non traités, constituent sans doute les futurs grandes préoccupations des décennies à venir .
Nous pourrions les anticiper de façon à les gérer plus convenablement :
1/ L’environnement :
– Le réchauffement climatique est du à l’activité humaine et va entrainer une hausse des températures de l’ordre de 6°C dans les 50 ans.
Cette réalité fait l’unanimité auprès de la communauté scientique et nous nous devons donc d’y réagir ensemble.
Les pôles Nord et Sud, Arctique et Antarctique, vont fondre et le niveau des mers va monter de près de 6 m au moins.
Les grandes villes cotières, New York en tête, vont être submergées.
40 millions de personnes dans la région de Shangaï, et en Inde, 60 millions de personnes, seront obligés de se déplacer pour ne pas être submergés.
Les précipitations vont augmenter et avoir un impact considérable sur nos vies.
Les tornades, cyclones, inondations, et canicules vont se généraliser . Les déserts vont s’étendre . Les niches écologiques animales vont être bouleversées et des espèces vont s’éteindre.
La Toundra de la Russie va fondre rendant la terre fertile pour les cultures tandis que les Etats Unis vont s’assécher.
Les équilibres et avantages naturels vont profondément changer et la donne aussi …
Si nous attendons trop pour se convaincre de la réalité du phénomène, si nous continuons à polluer, si nous continuons à obéir à notre volonté de croissance démesurée sans autre contrepartie,
les effets du réchauffement seront encore plus dur à inverser .
Les choses prendront du temps, raison de plus pour ne pas perdre une seconde.
2/ L’éducation
– L’éducation des femmes dans le monde est très faible notamment en raison des inégalités de sexe dans les pays pauvres.
L’éducation des femmes est un enjeu éthique et humain aussi bien dans les pays en développement, qu’en voie de développement ou dans les pays pauvres .
3/ L’inégalité des richesses
Les richesses sont concentrées dans les pays riches : Europe, Japon et Amérique du Nord en tête.
Au contraire, d’autres zones sont extrêmement pauvres.
Ces inégalités seront source d’importants conflits dans les décennies à venir.
Ces inégalités ne répondent pas aux enjeux de développement et de progrès humain auquel tout le monde aspire.
Pour le moment, la tendance est à créer un système économique mondial sans aucune régulation et cette tendance s’accentue encore gravement.
Cette absence de régulation tend même à créer un système ou plus personne ne peut rien contrôler.
Pas même les instigateurs de ces phénomènes de dérégulation à savoir les multinationales et leurs hommes politiques complices.
Pour s’en convaincre, il suffit de regarder tous les jours à la télévision, dans tous les pays riches, l’incapacité des hommes politiques à agir sur leurs économies nationales.
Si la généralisation d’un tel système se poursuit, nous allons tendre vers le chaos tout aussi surement que les anarchistes les plus zélés l’auraient voulus.
Nous n’aurons aucun levier de contrôle sur nos économies et c’est TOTALEMENT inadapté et irresponsable quand en mesure bien le poids des enjeux mondiaux qui nous attendent dans les 50 à 100 ans à venir.
Tout cela se fait au nom de la liberté de commercer librement sans aucune règle, au nom aussi de la liberté d’entreprendre … et pour le profil d’un tout petit nombre.
Nous devons réfléchir à nos buts ultimes. Nous devons prendre conscience de nos responsabilités.
4/ L’eau
– L’eau va devenir un bien rare et très convoité et nous allons connaître des guerres pour l’eau dans les pays chauds, Moyen Orient et Afrique en tête.
5/ La surpopulation mondiale
– L’humanité a mis 10000 générations pour atteindre les 2 milliards d’Hommes sur la planète.
Nous allons passer de 2 milliard d’Hommes en 1945 à 9 milliards dans quelques années en 2050 ans soit en 100 ans de temps.
La population humaine explose à l’échelle du globe dans un intervalle de temps considérablement court.
Une telle augmentation va faire naître des tensions considérables autour de toutes les ressources : eau et nourriture en tête.
Le phénomène de surpopulation sera particulièrement criant dans les pays pauvres où le taux de natalité explose.
Dans les pays riches, la population va rester stable avec un taux de natalité de moins de 2 enfants/femme.
C’est donc encore dans les pays pauvres qui sont pourtant déjà les plus pauvres que la surpopulation va se manifester entrainant guerres et fortes tensions autour des ressources (bois, eau, nourriture).
Les mouvements migratoires vont donc s’accentuer et les famines du futur proche vont être en proportion considérablement plus catastrophiques qu’aujourd’hui .
Les ONG ne suffiront plus !
Le film de Al Gore, élu aux Etats unis meilleur documentaire de l’année et qui lui a valu d’être prix Nobel de la paix, "An Inconvenient Truth" (=une Vérité qui dérange en français) décrit tout cela très bien.

En conclusion, fâce au réchauffement climatique, fâce à la surpopulation, fâce aux problèmes démocratiques du monde, fâce à la course aux armements (généralisation de l’arme nucléaire ou des armes bactériologiques), fâce aussi au progrès technologiques (génétique…), il est impératif d’imposer une plus grande éthique et l’application des principes de précaution.
Par ailleurs, les hommes politiques ont des responsabilités considérables .
Nous allons tous être confrontés à ces difficultés d’ici 50 ans .
Ils devraient d’hors et déjà travailler d’arrache pied de façon collective pour les anticiper et atténuer leurs effets sans quoi demain risque d’être infiniment moins agréable qu’aujourd’hui .
Le font ils ?
Est il adapté de militer aujourd’hui pour soutenir un fonctionnement hyper libéral du monde sur lequel les politiques et les peuples ont de moins en moins d’influence ?
Ne devrions nous pas au contraire militer pour un plus grand nombre de dispositifs de régulation de l’économie afin de lutter contre l’anarchie du fonctionnement hyper-libéral et conserver des leviers d’actions afin de répondre, d’ici 50 ans, aux sollicitations que ces problèmes vont nous imposer ?
Ne faisons nous pas les mauvais choix en diminuant notre capacité d’action et d’influence ?

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