Conscience


En 1895, Carl Gustav Jung encore étudiant fit un rêve.
Il le décrit ainsi :
« Ce soir là, j’étais dans un endroit inconnu en pleine nuit et j’avançais difficilement contre un vent violent. Un brouillard épais m’environnait.
J’entourais de mes mains une petite flamme qui menaçait de s’éteindre à tout moment.
Tout dépendait de ma capacité à garder cette petite flamme en vie.
Soudain, j’eus le sentiment d’une présence derrière moi.
En me retournant, je vis une silhouette noire et gigantesque qui me suivait.
Malgré ma terreur, j’étais conscient qu’il me fallait préserver cette petite flamme dans le vent et la nuit, quels que fussent les dangers.
A mon réveil, je me rendis compte que la silhouette était ma propre ombre projetée sur les rideaux de brume et créé par la petite lumière que je portais.
Je sus aussi que cette petite lumière était ma conscience.
Même infiniment petite et fragile par rapport aux forces des ténèbres, c’est néanmoins une lumière, la seule que j’aie. »

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