Situation du monde et inégalités des conditions de Droit Humain

Je vais appuyer mon analyse sur deux cartes diplomatiques du monde, une sur l’IDH (indice de développement humain) et l’autre sur l’inégalité des revenus .
Les sources sont sérieuses : World Resources Institute (WRI), Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Banque mondiale, Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) .

Voici la première carte sur l’indice de développement humain :

Cliquez dessus pour la voir en plus grand et accéder aussi à d’autres cartes comme la carte du taux de mortalité infantile, du nombre de médecins ou de l’apport calorique journalier par habitant .

Une petite analyse laisse voir que :
Sur les 50 pays les plus pauvres du monde, classés selon l’indicateur de développement humain (IDH) du PNUD, 33 sont situés en Afrique subsaharienne . Malnutrition, pauvreté, illétrisme, situation sanitaire désastreuse … le continent est la première victime du creusement des inégalités dans le monde .
Les zones les plus développées sont les USA, Canada, Europe, Argentine, Australie voir Russie .

La seconde carte traite de l’inégalité des revenus entre pays .

Une étude des Nations unies sur le patrimoine des ménages confirme le gigantesque écart entre les niveaux de vie sur la planète. Selon ce document, 2 % de l’humanité concentre 50 % du patrimoine de la planète, alors que la moitié de la population mondiale n’en détient que 1 % .

On s’aperçoit bien en consultant ces cartes des nombreuses avantages qu’on tire à vivre dans un pays riche.
Cette réalité implique une responsabilité des habitants des zones développées à l’égard des peuples moins avancés techniquement, économiquement et bénéficiant de conditions environnementales (ressources premières) et climatiques défavorables .
Aussi, tout citoyen d’un pays riche, se doit de mettre en perspective sa réussite personnelle avec la chance initiale qu’il a eu de naître dans un pays riche et qui lui a permis de s’épanouir et de réussir .
Cela doit l’amener à rechercher des buts autre que la simple satisfaction de ses désirs (épicurisme, consommation effrénée) .
On peut ainsi attendre des peuples riches du monde qu’ils expriment un désir de solidarité à l’égard des pays les plus pauvres notamment par la mise en œuvre, dans ces pays, de structures, permettant une plus grande autonomie et une plus grande indépendance (partage de la connaissance scientifique, de méthodologies de construction et d’organisation ou encore partage des médicaments … ) .

3 réponses sur “Situation du monde et inégalités des conditions de Droit Humain”

  1. L’article qui suit est inspiré du blog : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

    Inégalités sociales – Fondamentaux pragmatiques

    La pauvreté – comme la richesse – est une composante de la société, structurelle et mécanique, aussi relative qu’incontournable ; et les inégalités de toutes sortes en résultent. En prendre conscience serait le premier pas à faire pour atténuer cette pauvreté et ces inégalités, voire les maîtriser, à défaut de pouvoir les éradiquer. La preuve a en été largement administrée depuis plus 20 siècles, durant lesquels les raisonnements, les doctrines ainsi que les méthodes et les moyens appliqués pour les combattre n’ont fait que les augmenter et les exacerber.

    En occident comme ailleurs, dans les pays développés comme dans les autres, la société des hommes est, a toujours été et sera jusqu’à sa fin, faite d’inégalités. L’exception y domine la masse ; le pouvoir y domine le peuple, la force la faiblesse, l’intelligence la sottise, le savoir l’ignorance , la richesse la pauvreté etc. ; dans tous leurs aspects. Et plus les richesses augmentent – qu’elles soient d’ordre matériel ou immatériel –, plus s’accroît l’écart entre le sommet d’une pyramide sociale qui n’a pas d’autres limites que l’ambition humaine et les capacités de la planète et, à l’opposé, une base où règnent la pauvreté absolue et l’indignité, dernier état de la condition humaine.

    Il existe des chiffres et un mécanisme vieux comme le monde, dont il faudrait pourtant avoir clairement conscience avant de tenter quoi que ce soit d’utile pour secourir durablement les plus nécessiteux d’entre nous, qu’il s’agisse de continents, de nations, de régions, comme d’individus.

    À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en compte plus de 7 milliards aujourd’hui, dont 1,5 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est porteur ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il n’y avait d’individus de toutes conditions sur terre au début de leur entreprise. Et la population augmente, quotidiennement, de 220 à 250 000 âmes qui viennent dans leur grande majorité surpeupler la base d’une pyramide sociale dans laquelle le « descenseur social » prend le pas sur l’ascenseur du même nom démontrant, s’il en était besoin, que la pauvreté est plus facile à partager que la richesse.

    Les objections ne manqueront pas, à commencer par le reproche de voir la bouteille en partie vide plutôt qu’en partie pleine et de faire ainsi preuve d’un pessimisme exagéré. À supposer que tous les hommes aient été pauvres au début de notre ère, ce qui ne saurait être le cas du simple fait de le relativité de la pauvreté – comme de la richesse bien entendu –, alors que le nombre de ces pauvres a été multiplié seulement par 4 à 5, celui de la population totale l’a été par 28. De quoi effectivement dédramatiser leur augmentation en nombre ! D’autant que le même raisonnement conduit, en supposant qu’il n’y ait eu que des non pauvres au début de notre ère – ce qui ne saurait davantage être le cas que le contraire – le nombre en est passé, par différence, de : 250 millions à 7 milliards – 1.4 milliards = 5.6 milliards, soit une multiplication par 22.4, d’où raison supplémentaire de se réjouir. Mais ce qui nous préoccupe ici est la pauvreté et sa progression en nombre ; et non leur progression dans ce qu’elles ont de relatif. Ce qui est important et prioritaire n’est pas de savoir si la civilisation a créé plus de riches que de pauvres mais de savoir quels ont été ses effets sur la pauvreté. Quand bien même il n’existerait qu’une poignée de miséreux sur terre, c’est leur sort qui nous intéresse et non celui des heureux élus qui ont le bonheur d’y échapper. Or l’observation est indiscutable : le nombre de pauvres profonds a augmenté de un milliard et demi en vingt siècles, si nous ne chipotons pas sur quelques dizaines de millions.

    Quant à savoir si cette variation a connu des fluctuations ; quels en ont été les pics ou les baisses, il s’agit d’autres aspects de la question. Il suffit de réaliser qu’à un moment donné de l’histoire des hommes – en l’an 2000 – le nombre d’êtres humains atteints de misère profonde est inacceptable, même s’il est communément admis qu’il ne représente que 14% de la population totale de la planète ; certains prétendant que la réalité est bien supérieure

    En dépit du véritable escamotage du facteur démographique par la plupart de ceux qui se penchent sur le cas des pauvres, la pyramide sociale, pour aussi schématique qu’elle soit, met pourtant en évidence le fait que les pauvres des uns sont les riches des autres, dans une relativité universelle que non seulement les uns et les autres négligent, mais qu’ils contribuent à masquer avec un égoïsme comparable à celui des riches du sommet qu’ils ne font le plus souvent qu’imiter et jalouser dans leur impuissance. Ceux qui confondent richesse avec confort et bonheur avec richesse, démontrent ainsi que le sort d’un milliard et demi de pauvres réels et profonds leur importe moins que les enjeux de leur propre lutte, reprochant aux riches d’être nés ce qu’ils sont et tentant de leur arracher ce qu’ils leur envient, avec une rapacité obstinée. En dépit de leurs généreux principes, ils méprisent ainsi ceux dont ils sont eux-mêmes les riches tout en s’en prétendant les défenseurs. Ils ignorent, dans un égoïsme médian qui vaut n’importe quel autre, que tout ce qu’ils parviennent à obtenir pour améliorer leur propre confort est autant de moins pour plus pauvres qu’eux et, in fine, pour ces pauvres et miséreux authentiques qu’ils contribuent ainsi, la conscience plus ou moins tranquille, à priver de leur pain.

    Face à ce constat, s’il est possible de penser que l’accroissement de la population est porteuse de progrès, il est aussi permis d’imaginer qu’il peut avoir d’autres effets ? N’est-il pas en tout cas surprenant que si peu parlent de démographie ? Ne devons-nous pas, tous autant que nous sommes, ouvrir les yeux et en débattre sérieusement si nous voulons véritablement, sincèrement, offrir avec lucidité et réalisme quelques chances aux plus malheureux d’entre nous de voir s’améliorer durablement leur sort et au-delà celui de leur descendance ?

    Apprécier la mesure dans laquelle leur nombre influence le sort des hommes, tel est le vrai sujet. Car s’il est possible aux individus qui bénéficient d’un confort matériel évident de se livrer avec un certain recul à une telle réflexion, tout se passe dans l’opacité d’une misère aggravée par une démographie galopante pour les autres. Les nantis faisant par ailleurs cette opinion qui dénonce la pauvreté, n’est-il pas utile d’y réfléchir, spécialement à l’époque où la population du globe a franchi le cap des 7 milliards ? Nul doute que ce soit d’autant plus indiqué que cette dénonciation repose sur des critères d’évaluation contestables – et contestés.

    Soulevant davantage de questions qu’ayant la prétention d’apporter de réponses, les présents propos émanent d’un profane, selon le terme servant aussi bien aux scientifiques qu’aux religieux à désigner ceux qui n’appartiennent pas à leurs communautés. Néanmoins curieux de sociologie et interpellé par une misère omniprésente que la démographie entretient sans vergogne au vu et au su de tous, Candide voudrait partager les sentiments que lui inspire le croisement de ces deux disciplines. Son ambition de partage et de vulgarisation d’idées touchant à ce qu’il considère comme l’aspect fondamental de la vie en société et de ses difficultés, pourrait-elle lui être reprochée ?

    Les évidences auxquelles sa réflexion renvoie, déterminent en tout cas les conditions et contraintes sous lesquelles est placé un équilibrage dont la société moderne a le plus grand besoin :
    – La richesse et la pauvreté sont relatives et existent l’une par l’autre.
    – Chacun d’entre nous hérite à sa naissance de sa part de l’une et de l’autre.
    – La structure pyramidale de la société humaine est non seulement inéluctable mais incontournablement assortie de sa distance – variable il est vrai – entre sa base, la pauvreté, et son sommet
    – Si la richesse n’a pas de limites, la misère a la sienne, qui est le fondement même de la condition humaine, là où elle est le plus concernée par la démographie ; là où, absolue, elle peut descendre au niveau zéro, au-dessous duquel règne l’inexistence sociale.
    – Du fait de la structure pyramidale de la société, la croissance démographique s’accompagne d’une augmentation exponentielle du nombre de pauvres par rapport à celui des plus riches occupant son sommet.
    – Tuer les riches nuit à la richesse globale et aggrave le sort des pauvres, sans pour autant les faire bénéficier du partage qui pourrait en résulter.

    Aucune résignation dans ce qui précède, mais bien au contraire un appel à regarder la pauvreté pour ce qu’elle est réellement, à une échelle planétaire qui concerne dorénavant chacun d’entre nous, du plus humble au plus riche. L’histoire nous enseigne qu’une révolution chasse l’autre … jusqu’à celle d’après, aucune n’ayant jamais changé durablement quoi que ce soit à un ordre établi dont il serait temps de prendre conscience et de tenir compte avec l’intelligence dont l’homme est censé être doté.

    Une conviction par contre : si l’éradication de la pauvreté est un mythe, son endiguement dans des limites aussi tolérables que possible ainsi que l’élimination de la misère sont à sa portée. Niant une décroissance contraire au progrès qui distingue l’espèce, autant qu’une course irresponsable au « toujours plus », de tels objectifs passent toutefois, inéluctablement, par une croissance démographique maîtrisée, au profit d’une population contrôlée et pour le plus grand bien d’une planète qui n’en peut plus.

    Visiter attentivement à ce sujet : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com (articles et schémas). Agnostique et apolitique, la simple observation d’une réalité démographique, y est mise en relation avec la pauvreté et les inégalités sociales, en laissant à chacun la liberté d’en prendre ce qu’il jugera compatible avec ses propres convictions, aussi bien religieuses que philosophiques ou politiques.

    1. -Je suis en accord avec la première partie de votre commentaire mais pas avec la seconde ou j’y dénote un glissement à connotation politique incohérent.
      Vos deux derniers tirets (« – Du fait de la structure pyramidale de la société … » d’une part et « – Tuer les riches … ») me semblent faux .
      Les pyramides peuvent avoir des formes très variées et pas simplement la forme que vous proposez sur une image de votre site. Tout peut être envisagé hors vous raisonnez sur une pyramide d’un seul type. Vous indiquez également « une augmentation exponentielle des pauvres par rapport aux riches » alors que l’augmentation relative de l’un par rapport à l’autre reste la même.
      Pour faire de telles erreurs mathématiques, je suspecte que vous ne soyez pas statisticien comme vous semblez l’indiquer. Ne manqueriez vous pas de recul lorsque vous abordez ces points politiques ?

      -Pour ma part, je crois au contraire que tout est question de justice sociale et qu’on a rien sans rien.
      L’humain a plus que tout besoin de justice sociale et il est cohérent d’organiser la société de façon équitable et donc avec des écarts de revenus limités. C’est aussi une question de méritocratie : En effet, le mérite d’un homme par rapport à un autre ne peut être 100, 1.000 ou 10.000 fois supérieur comme on l’observe parfois à notre époque concernant les revenus ou le patrimoine.
      Si les riches captent une grosse partie du gâteau issu de l’enrichissement mondial actuel comme c’est le cas dans le monde depuis 20 ou 30 ans, la part de gâteau restant pour les pauvres est plus faible à partager donc il y a plus de pauvres.
      Par ailleurs, l’enjeu actuel n’est pas de produire toujours plus et d’avoir un gâteau toujours plus grand puisque cette production se base sur l’usage de ressources naturelles finies que l’on consomme déjà trop rapidement par rapport à sa vitesse de renouvellement naturel. L’enjeu est en réalité de vivre plus équitablement les uns par rapport au autres pour s’ouvrir à une société basée sur des modes de fonctionnement nouveau et consommant moins les ressources naturelles. On peut vivre mieux en ayant moins. Et la population pourra s’ouvrir à cette approche si elle voit son voisin gagner des sommes tout aussi raisonnables. Il faut lutter contre les trop grosses richesses et ce d’autant que ces enrichissements sont nuisibles aux autres mais aussi aux principaux intéressés qui par leurs parcours culturels perdent le bénéfice d’une vie réellement épanouissantes.
      En parallèle, il faut encourager par des mesures d’incitation pour commencer une baisse de la natalité de façon à faire diminuer la population mondiale. Nous sommes trop nombreux !!!
      Il faut prendre le problème de plusieurs façon et simultanément. Je ne sais pas si cela est possible.
      Qu’en pensez vous ?

      1. J’ajoute pour finaliser mon propos précédent qu’à mon avis, le but n’est pas de rendre le plus de monde possible riche car c’est alors qu’ils consommeraient alors encore plus les ressources naturelles par cette approche matérialiste. Le but est d’abord d’être moins nombreux et ensuite de l’être avec peu de très riches et peu de très pauvres donc une pyramide aplatie et moins haute. Le plus grand nombre devrait vivre raisonnablement sans excès matériel. Moins mais mieux !
        La nature humaine peut s’y adapter et vivre aussi heureuse et même surement plus de cette façon là.
        Reste à savoir si elle est capable actuellement de changer après avoir expérimenté les excès.

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