Citoyen du monde :-)

Dans la démocratie actuelle, les citoyens votent pour leurs dirigeants et défendent l’intérêt de la nation auxquels ils appartiennent .
La responsabilité des dirigeants est d’assurer le bien être de la nation et du peuple et donc, aux détriments des autres nations . Ce système de nations et la concurrence entre nations est néfaste aux progrès humains de tous et à notre avenir commun .

Les intérêts à long terme et les intérêts généraux de l’humanité ne sont pas prises en compte à leurs juste importance et le citoyen ne peut exprimer correctement ses aspirations dans ce domaine .
On peut même dire que les questions relatives à nos intérêts communs ne sont même pas abordées ni débattues .
On peut parler du développement durable, de l’écologie, du réchauffement climatique mais aussi et surtout, dans un tout autre registre, du partage des richesses et des guerres dues aux divergences d’intérêts entre nations .

Au niveau social, l’organisation par nation amène les politiques à encourager le travail chez leurs compatriotes de façon exagérée quitte à les aliéner dans certains cas .
Si toute l’humanité sans exception travaillait, avec une répartition équitable des charges, chacun n’aurait qu’à travailler 6 à 7 heures par semaine maximum .
Dans certains pays, les gens travaillent beaucoup (Etats Unis, France, Angleterre, Allemagne …), car ces pays concentrent l’activité et le travail aux détriments des autres au lieu qu’ils soient correctement répartis dans l’intérêt de tous .
Les pays riches concentrent la production au détriment des autres nations qui n’ont plus beaucoup de solutions à opposer (comme l’Afrique, les pays de l’est, l’amérique du sud et à l’exception de la Chine pour qui la donne change enfin) .
Ce sont ces mêmes pays qui confisquent aussi les savoirs (inventions scientifiques, médicaments contre le sida pour l’afrique) au détriment des autres au lieu de servir l’intérêt collectif des hommes (et ce, même si la durée de vie des brevets déposés atténue heureusement les disparités et permet qu’au final, la connaissance continue à être partagée par tous) .
Plus grâve, la divergence d’intérêt des nations provoque réguliérement des GUERRES notamment pour les ressources (eau potable dans le futur proche et au moyen orient, pétrole aujourd’hui…) .
Ces guerres doivent de façon déterminée et sans aucune échappatoire être supprimées .
Potentiellement, elles peuvent provoquer l’extinction de l’homme sur la planète compte tenu des potentialités destructives des futures inventions scientifiques (armes bactériologiques, virus nouveaux, bombes nucléaires, nanotechnologie, projet NMD, armements futuristes) .
La Science confie à l’Homme des pouvoirs démesurés qui nécessiteront la plus grande prudence et … je ne suis pas sur qu’il puisse être à la hauteur si nous ne contribuons pas, avant tout autre considération, à un progrès primordiale de la moralité et de l’éthique .

Si on traçe un bilan de la situation du globe, nous avons un monde d’inégalité avec des différences d’intérêts flagrantes entre nations et c’est ce qu’il faut s’attacher à supprimer de façon résolu et sans contournements mesquins .
Pour éviter d’être aveuglé, il faut se détacher de façon relative de l’intérêt des nations, de sa nation, et militer pour un monde ou les nations ne seront plus des entités aux intérêts indépendants mais un monde ou astucieusement le système global mis en place et construit brique après brique aménera chacun à se sentir inter-dépendant des autres .
Le projet que je propose n’est pas une utopie .
Songez que les nations ont d’hors est déjà réussi à s’entendre pour faire de l’Antarctique un territoire neutre et protégé pour la défense de la planète et ce même si il regorge de ressources minières .
Est-il plus simple, ou plus intéressant, de ratifier un traité de non-exploitation des ressources minières que d’élaborer des règles pour la non-exploitation de l’enfant ?

D’un point de vue individuel, il faut avant toute chose se sentir "citoyen du monde" et non citoyen d’une nation .
En dernière analyse, je finis sur une citation du discours de John Fitzgerald Kennedy, démocrate américain, à l’université américaine de Washington le 10 juin 1963 :
"Notre lien commun le plus basique est que nous habitons tous la même petite planète, nous respirons tous le même air, nous chérissons tous le futur de nos enfants, et nous sommes tous mortels."

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