Choix, téléchargement et installation de systèmes d’exploitation

Les systèmes d’exploitation du marché sont nombreux .
On trouve principalement les systèmes Microsoft et les systèmes UNIX .
Microsoft : Windows 98, Windows ME, Windows XP Home Edition et Professional Edition, NT Workstation et NT Server, 2000 Professionnel et 2000 Server, 2003 Server, Windows Vista
UNIX : Linux et ses distributions(Red Hat, Fedora, Suse, Mandrake, Debian …), FreeBSD, OpenBSD, les systèmes propriétaires : HP-UX, Sun Solaris, IBM AIX, SGI IRIX, Compaq Tru-64 …
Compaq Tru-64 IBM AIX HP-UX

Choix :
Les systèmes Microsoft s’accompagnent de produits variés et complémentaires comme Microsoft Back Office Server (administration centralisée), Microsoft Exchange (serveur de mail), Microsoft Office (suite bureautique) … Ils sont en général très intuitif, mais n’offrent pas toujours la finesse de paramétrage des systèmes UNIX .
Dans les systèmes UNIX, le système Open Source Linux est le plus en vogue .
Parmi les systèmes Linux, on choisira préférentiellement :
la distribution Mandrake (Mandriva) si on souhaite se rapprocher de Windows en terme d’ergonomie
la distribution Debian si on souhaite la distribution la plus complète avec à peu près tous les types d’applications existantes disponibles
Debian

la distribution Red Hat si on souhaite un support technique professionnel (Fedora est sa version grand public gratuite)
Red Hat

Afin
de tester le système Linux et vérifier sa compatibilité avec le matériel, l’utilisation d’un LiveCD ou CD-ROM bootable est idéal .
Je vous conseille le LiveCD Linux Knoppix qui est gratuit .
Knoppix
Avec ce live CD, l’OS et ses logiciels (Gimp, Kaffeine …) se chargent au boot sans aucune installation sur disque dur, et, cette distribution, tirée de la Debian, est toujours mise à jour . Couplé à une clef USB pour sauvegarder ses paramétrages et données personnelles, on obtient un système nomade .
Knoppix permet également le dépannage avec son système de lecture des partitions, qui permet aussi de lire les partitions Windows .
Dans le même style, on trouve Shinux (gratuit) qui offre les mêmes possibilités mais sur une clé USB avec seulement 50 Mo d’espace . Puisqu’il s’agit d’une clé (accessible en écriture) et plus d’un CD, les données sont sauvegardées .
Pour tester FreeBSD, on trouve également un LiveCD gratuit : FreeSBIE

FreeBSD
OpenBSD 3.9
est aussi un UNIX libre et gratuit comme Linux axé sur la sécurité pro-active et la cryptographie intégrée (une seule vulnérabilité à distance détectée en plus de 8 ans dans l’installation par défaut) . C’est parmi les OS les plus sûr .
Logo OpenBSD
Pour finir, Schillix
est un OS open source gratuit basé sur le code de OpenSolaris (tiré de Sun Solaris) .
Solaris
Enfin, il existe des CD de dépannage bootables (comme les anciennes disquettes de dépannage) comme Ultimate Boot CD
.
Ultimate Boot CD est un cd rom gratuit qui comporte un ensemble d’outils prévus pour dépanner/diagnostiquer une panne machine .
Les outils proposés sont entre autres :
– Des outils de test, diagnostic, sauvegarde et partitionnement de disque dont entre autres G4U pour créer des images Système et Ranish Partition Manager pour partitionner
– Des outils relatifs au CPU (processeur), à la RAM (memoire vive), aux périphériques, au BIOS
tous cela avec un support du réseau (possibilité d’accéder aux réseau)

Pour Windows XP, on trouve des Live CD mais ils sont payant, approche propriétaire oblige :
En particulier, Bouldows ou XP Live CD
. Ce dernier peut être utilisé comme CD de dépannage et permet d’accéder aux partitions NTFS contrairement à la plupart des CD de dépannage .

Afin de récupérer tous ces systèmes d’exploitation, il faut les télécharger par Internet .
En général, ils se présentent sous la forme d’un fichier .ISO . Le site de téléchargement propose en général aussi un fichier .MD5 ou .SHA .
Ce second fichier contient une somme de contrôle (checksum) ou empreinte calculée à partir du fichier ISO .
Ce second fichier permet de s’assurer de l’intégrité du téléchargement, évite de télécharger une version contenant un virus informatique et garantit que le fichier récupéré est bien celui présent sur le serveur .
Précisément, MD5 (
Message Digest 5) est une fonction de hâchage cryptographique qui permet d’obtenir pour chaque message une empreinte numérique c’est à dire une séquence de 128 bits ou 32 caractères en notation hexadécimale .
(MD5 peut aussi être utilisé pour enregistrer une empreinte d’un mot de passe, comme une sorte de chiffrement unidirectionnel . C’est le système employé dans GNU/Linux ou Linux compare la version MD5 du password avec le MD5 du password saisi .)
Quand à SHA-1 qu’on trouve de plus en plus sur les sites de téléchargement, il propose une empreinte de 160 bits plus sûr encore . Il faut contrôler que l’empreinte (MD5 ou SHA) du fichier téléchargé est la même que celle qu’indique le site .
Pour cela, personnellement, j’utilise sous Windows le logiciel WinMD5Sum
pour calculer le MD5 du fichier ISO récupéré et le comparer au MD5 fourni par le site original . De la même façon, sha1sum existe pour l’empreinte SHA .
Dans certains cas, on trouve aussi un fichier .ASC qui contient la clé publique PGP . On utilise alors le logiciel de cryptographie PGP et cette clé publique pour authentifier le téléchargement . Cette démarche de contrôle est utilisée par tous les administrateurs informatiques .

La dernière étape consiste en l’installation .
On peut procéder par une installation poste à poste avec le CD mais si on a un grand nombre de machines à installer et
qu’elles ont toutes la même configuration matérielle, alors une autre technique d’automatisation de l’installation existe qui fait gagner beaucoup de temps : le passage par une image Ghost .
Il s’agit de procéder à une seule installation sur un poste type; on réalise alors les paramétrages qu’on veut retrouver sur tous les ordinateurs (Bureau, Lecteurs réseaux, anti-virus, firewall etc …) . On crée une image disque de la partition à sauvegarder . Pour cela, il faut disposer d’une autre partition de préférence sur un deuxième disque de façon à ce que les données initiales ne changent pas . On peut aussi faire l’image à partir d’un autre OS sur une autre partition (multi-boot) : la partition dont on fait l’image sera donc stable car inactive . Dernière précaution avant de lancer la création de l’image, il vaut mieux réaliser un scandisk et une défragmentation .
Pour réaliser cette image (possiblement incrémentale, on peut alors parler de sauvegardes incrémentales d’images), on dispose de :
PolderBackup – Anglais – gratuit
Symantec Norton Ghost -depuis la version9- Français – payant : il permet le stockage d’image disque sur n’importe quel support
: Local, Serveur, Jaz, Zip, CD, CD-R, DVD …
PC Cloneur (Micro Application) Français – payant
DrvImagerXP : Il n’est compatible qu’avec Windows 2000 et XP. Il copie octet par octet les systèmes de fichiers FAT32 et NTFS et tient dans une disquette. Il sauvegarde au format ZIP et sait répartir sur plusieurs fichiers afin de sauvegarder sur CD et DVD.
DrvClonerXP
Sous Linux, on dispose gratuitement de : PartImage, Kbackup ou encore G4U .
L’image disque étant faite sur DVDs, serveurs réseaux, ou disque dur local, on peut s’en servir comme sauvegarde pour la restaurer plus tard en cas de panne ou, s’en servir pour déployer cette image sur tous les ordinateurs voulus simultanément et à distance . Dans notre cas, c’est ce qu’on va faire pour automatiser l’installation . Le logiciel Symantec Norton Ghost, propriétaire et payant, ( et sa brique Ghost Cast Server) propose justement ce déploiement multicast d’images .
Voici au bout de ce lien des slides expliquant rapidement son utilisation .
On trouve aussi des versions gratuites sous Linux avec Ka-Deploy(conseillé), UDP Cast ou CCCSS . Le document suivant peut être utile : Rapport TER
des outils de déploiement pour l’UFR Info de l’UCBL .
Grâce à ces produits, le tour est joué !

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