Egalité hommes-femmes et discriminations diverses

Concernant, l’ égalité hommes – femmes, la loi affirme :

« Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : ce principe interdit toute discrimination de salaire fondée sur le sexe. Tous les employeurs et tous les salariés sont concernés, qu’ils relèvent ou non du Code du travail. Les salariés du secteur public sont donc également visés. »

 

En réalité, on constate des différences de salaires à travail égal entre hommes et femmes . Par exemple, dans le secteur de la banque, le salaire de base des hommes est supérieur de 27 % à celui des femmes, 65 % dans les bureaux d’études, 26 % dans la plasturgie .

Les inégalités de salaire entre les hommes et les femmes se construisent et se creusent en cours de carrière sous l’effet de promotions et de systèmes de primes plus favorables aux hommes. Les promotions au lieu d’être accordé sur la qualité des interventions, sont basées sur le temps de présence et les dépassement d’horaires (mon expérience personnelle le confirme) . C’est une erreur de logique mais c’est ainsi .

Le système des promotions, largement fondé sur le principe de disponibilité (dépassements d’horaires fréquents…), défavorise les femmes qui acceptent plus difficilement, du fait de leurs contraintes domestiques et familiales, des rythmes de travail très contraignants, peu prévisibles, et difficilement négociables car souvent imposés par le client .

Leur modérations, que je considère personnellement comme socialement fort responsable, leur est hélas préjudiciable .

Cette discrimination de salaire (à l’égard du sexe faible) trouve une certaine justification :

une évolution de carrière moins favorable, des parcours féminins moins linéaires dus à des interruptions des études ou du travail pour grossesse ou afin de s’occuper des enfants, ce qui est préjudiciables au salaire .

Malgré tout, ces réalités ne sont pas suffisantes pour justifier un écart de salaire à travail égal aussi important . Un ré-echelonnement des salaires doit avoir lieu .

 

Ce manque de diversité dans l’entreprise apparaît également pour d’autres caractéristiques que le sexe, en particulier l’ethnie ou l’âge (discrimination à l’égard des jeunes et des vieux sur le marché du travail français) . Pourtant, le rapport de la commission européenne sur les effets de la diversité professionnelle (de sexe, d’âge et raciale) montre que la mise en œuvre de la politique de diversité est économiquement avantageuse . Quelque 69 % des sociétés interrogées dans le cadre du rapport déclarent que l’adoption de politiques favorisant la diversité leur a permis d’améliorer leur image de

marque. 62 % admettent que ces politiques les ont aidées à attirer et à conserver du personnel hautement compétent . Près de 60 % conviennent que les actions en faveur de la diversité ont amélioré la motivation et l’efficacité (58 %), stimulé l’innovation (57 %), accru les niveaux de service et la satisfaction des clients (57 %) et participé à pallier les pénuries de main-d’oeuvre (57 %)

 Selon une nouvelle enquête de la Commission européenne, 83% des entreprises qui appliquent des politiques en faveur de la diversité reconnaissent que celles-ci sont commercialement rentables. Les principaux avantages commerciaux qu’elles en tirent sont notamment la possibilité de recruter de la main-d’oeuvre parmi un éventail plus large de travailleurs et de maintenir plus longtemps en poste les meilleurs d’entre eux, d’établir des relations communautaires plus solides et de donner une meilleure image de l’entreprise.

 Les entreprises ayant franchis le cap (peu nombreuses) ne le font pas uniquement pour des raisons éthiques et juridiques, mais aussi pour les avantages commerciaux évidents qu’elles en tirent .

Propositions de mesures

Mise en œuvre d’une commission chargée d’évaluer les besoins en recrutements annoncés des différents secteurs économiques et également chargée d’en communiquer les résultats aux familles . Cela permettrait aux étudiants de choisir leurs filières de formations en connaissant les débouchés qu’elles proposent . Les étudiants suivraient ainsi des formations qui répondent en temps réelles aux besoins du monde du travail .

Mise en œuvre d’organes de « contrôle » chargés de vérifier la strict observance des lois . Elles pourraient s’assurer que les entreprises respectent l’esprit du code du travail (Vérifier qu’elles n’utilisent que 2 contrats en CDD successifs maximum avant une embauche en CDI et non un renouvellement infini de CDD comme cela s’est vu à la Poste avec 77 CDD de suite pour une employée) . Elles pourraient contrôler les conditions d’attribution du RMI ou des Assedics de façon plus efficace qu’actuellement pour contrer la fraude . Elles pourraient vérifier que les entreprises ne travaillent pas illégalement, qu’elles versent bien leurs cotisations URSAFF (Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) . La fraude à l’URSAFF permettrait de rembourser le trou de la Sécurité Sociale (émission « le droit de savoir ») .

Création d’une autorité de régulation économique mondiale afin de contrer les effets négatifs de l’hyper-libéralisme . Petite explication : La concurrence économique que se livre les différents pays amène chacun des états à offrir des conditions d’accueil les plus favorables aux entreprises afin que celles-ci viennent s’installer sur leurs territoires et apportent de l’emploi . Chacun des états propose de + en + de souplesse aux entreprise internationales . Les états offrent par exemple des conditions d’embauche facilitées ou des conditions d’imposition les plus faibles possibles . Les états sacrifient ainsi aux systèmes de lois en place et cette concurrence des législations mondiales amène à un affaiblissement des droits sociaux jusque là acquis et une précarisation plus généralisée des salariés . Chaque état est pris au piège de la concurrence pour attirer les entreprises et l’emploi . Individuellement, chaque état ne peut pas agir efficacement pour contrer cette mise en concurrence des législations et cela conduit à une détérioration lente mais certaine et inéluctable des droits sociaux . Pour intervenir de façon efficace, il me semble qu’il faut agir à la source du problème et bloquer la mise en concurrence des législations au niveau non pas national mais international . C’est ce que je propose de faire par la création d’une autorité de régulation mondiale . Celle-ci serait chargée de mettre en place des lois internationales appliquées simultanément à tous les états (traités ainsi sur un pied d’égalité) . On pourrait envisager par exemple des mesures afin de ne pas mettre en concurrence directe les pays riches et les pays en voie de développement (à faible coût de main d’œuvre) .

Création d’une autorité de régulation mondiale (pas seulement économique comme précédemment) en charge de faire respecter à travers tous les états du monde tous les principes qui se doivent d’être gérer au niveau mondial et avec une autorité éxecutive forte .

Par exemple, pour l’écologie et l’environnement :

Imposition de normes à tous les états mondiaux par cette autorité . Les mesures restrictives étant appliqués simultanément à tous les états, il n’y a pas de concurrence déloyale et celles-ci peuvent s’appliquer sans contestations .                                         

La non prolifération des armes (nucléaire ou non) pourrait également être un de ses objectifs .

Cette mesure est déjà gérée par l’ONU mais la gestion pourrait en être facilitée si une autorité de régulation mondiale au pouvoir exécutif plus élevé était créé .

Que l’on soit de gauche ou de droite, on est hémiplégique », Raymond Aron

D’un point de vue social, j’ai constaté que certaines mesures de Droite peuvent être socialement relativement bonnes et  donc, dans l’esprit de l’idéologie de Gauche (idéologie de Partage, de Respect, de Solidarité et de Progrés Humain … des idées qui me sont chères car … je vous aime bien … gens de gauche … ).

De la même manière, sur le sujet de la sécurité ou d’un point de vue économique, la Gauche peut proposer des mesures qui relancent beaucoup plus efficacement la croissance économique ou luttent de façon beaucoup plus pertinentes contre les vrais causes de l’insécurité, que ce que la Droite propose .

Au final, comme le disait Raymond Aron, « Que l’on soit de gauche ou de droite, on est hémiplégique » .

Je vais donner un exemple montrant une erreur de la Gauche puis une de la Droite.

Exemple premier avec la crise immobilière

Une ancienne mesure de Gauche, en matière de logement, consistait à n’augmenter que les allocations logement données aux locataires pour faire fâçe à la crise immobilière.
Cette crise immobilière participait et participe encore à l’augmentation incessante des loyers et est donc particulièrement importante pour le pouvoir d’achat des français.

L’immobilier comme tout marché est soumis à la loi de l’offre et de la demande.La politique de gauche qui, à l’époque, a consisté à augmenter les allocations de logement uniquement, se serait révèlée mauvaise socialement parlant.En effet,  cela aurait revenu à donner plus de poids à la demande immobilière. Cela aurait commencé avec l’augmentation des demandes de locations puisqu’on peut avoir des allocations qui nous y aident. => Une hausse des demandes de location se serait traduite logiquement par une hausse des loyers puisque la demande de logements augmente par rapport à l’offre de logements à louer. => Dans un premier temps, les allocations auraient servi à enrichir un peu plus les propriétaires grâces aux allocations versées par la communauté.
Les riches propriétaires n’auraient eu qu’à récupérer les allocations sous forme d’augmentation de loyer. En plus, cette hausse des loyers aurait poussé ceux qui n’ont pas ou peu d’allocation à penser à devenir propriétaire (puisqu’ils n’ont pas ou peu d’allocation, c’est qu’ils gagnent bien leur vie et qu’ils ont donc les moyens d’assumer un crédit). Seulement, cette hausse des demandes d’acquisition de biens immobiliers aurait fait flamber les prix. Et voilà donc les classes moyennes qui se seraient retrouvées endettées donc « plus pauvres », et les propriétaires toujours plus riches.
Le bilan de cette ancienne ‘politique sociale « de gauche » pour le logement :
Les propriétaires, une petite partie de la population qui n’a pas à se plaindre, se seraient enrichi doublement grâce aux allocations qui dopent artificiellement le marché. L’autre partie, la majorité : les pauvres et la classe moyenne, aurait vu son pouvoir d’achat diminuer parce que son budget aurait été plombé par le coût du logement.
Il aurait été si simple de comprendre la logique de l’offre et de la demande et d’utiliser l’argent destiné aux allocations pour construire des logements. Ainsi, l’offre augmentant par rapport à la demande, les prix de l’immobilier auraient diminués et globalement, il serait moins coûteux de se loger en France, ce qui laisserait plus d’argent aux classes moyennes et ferait baisser les loyers pour les pauvres.

Par honnêteté, il faut signaler que la droite a commis ensuite la même erreur avec leur « plan pour les propriétaires ».Ce plan a contribué par un mécanisme analogue à faire augmenter les prix d’achat pour devenir propriétaire : En incitant à devenir propriétaire des familles aux revenus limites, ils ont fait augmenter les demandes d’achat sans hausse de l’offre et ont donc fait augmenter les prix d’achat faisant également courir des risques de surrendettement à ces propriétaires.

Passons maintenant à un exemple montrant une erreur de la Droite

Exemple deux avec l’insécurité et l’économie

En matière d’insécurité, la Droite, récemment au pouvoir, n’a apporté fâce aux problèmes de sécurité que des réponses répressives. Ces réponses, même si elles apportent un effet à court terme, ne sont pas suffisantes pour régler les problèmes de sécurité à long terme. De façon à éviter la montée de l’insécurité à plus long terme, il est nécessaire de s’attaquer aux causes initiales de la montée de l’insécurité, prendre le problème à la source. Il s’agit en particulier de s’attaquer à la pauvreté, au manque d’éducation, au chômage et au manque de travail et donc d’occupation. Il faut aussi veiller à rendre les voies de réussites légales plus faciles que les voies illégales. La droite a commis l’erreur de ne pas du tout s’y atteler et engage la France dans une augmentation à long terme irrémédiable de l’insécurité.

En matière d’économie, la Droite a commis également l’erreur de se désengager, sous Nicolas Sarkozy, des principes de justice et de réduction des inégalités. C’est une erreur économique : Les rapports réguliers de l’OCDE indiquent qu’un pays « plus juste socialement avec des inégalités sociales réduites » est également globalement plus efficace économiquement car les citoyens sont pleinement motivés et engagés. Les statistiques au sein des pays riches sont sans équivoque sur ce point. La Droite a accentué la fracture sociale et participe à réduire les performances économiques globales de la France.

 

Au bilan, ces exemples montrent l’hémiplégie des partisans politiques et c’est pour cela que je considère que l’engagement politique pour un seul parti au point de s’inscrire et d’avoir sa carte de parti, est une démarche partisane qui manque d’intelligence quand on souhaite réfléchir concrètement et sereinement à la validité des idées et solutions politiques proposées . Précisément, vouloir se définir comme étant de Droite ou de Gauche gène la clairvoyance de nos raisonnements . Se définir comme faisant parti d’un parti, c’est quelque part , inconsciemment et même parfois consciemment, le meilleur moyen de manquer d’objectivité . Quand une nouvelle idée ou solution est proposée par un camp, le partisan (=celui qui montre sa carte de parti à qui le veut) ne pourra pas s’empêcher de vouloir défendre son camp et, au lieu d’évaluer correctement l’intérêt de la proposition, cherchera simplement à se conforter sur son positionnement initial et à défendre son camp (le tout sans mettre en perspective ses évaluations) . Le comble, c’est quand ce même partisan lève sa carte de parti et la montre à tous à l’occasion d’un repas de famille …

hyper-libéralisme et mutation du monde du travail

L’hyper-libéralisme conduit les entreprises à se débarrasser très souvent de leurs salariés . Cette précarisation du monde du travail aura de nombreux inconvénients .

La mobilité du salarié peut être préjudiciable à l’entreprise à deux niveaux.



Sur le plan humain, l’ensemble d’hommes et de femmes qui composent l’entreprise est assimilable à une famille. Et le licenciement, pour des problèmes de rentabilité, est toujours incompris et assimilé à une trahison. A la longue, l’employé devenu itinérant aura de plus en plus de mal à s’investir dans un métier, dont il sait qu’il changera fréquemment, et dans une entreprise qui ne le considère plus comme un investissement à long terme mais comme un outil polyvalent substituable à volonté. Je ne vois pas comment le milieu ouvrier peut accepter une telle déconsidération sans que, tôt ou tard, il n’y ait une réaction.  De plus, ces changements constants d’entreprises vont amener le salarié à ne plus s’investir dans son travail, la productivité ramenée à chaque salarié sera donc moins bonne .
D’un
point de vue économique et A LONG TERME, la rentabilité globale finira
par diminuer même si elle augmente en apparence dans un premier temps .
D’un point de vue
plus global, le citoyen sera amené par réaction à ne plus s’investir de façon stoicienne pour le travail et la cité en général et développera encore plus qu’aujourd’hui  un sentiment d’épicurisme profond, ne s’interessant alors qu’à son plaisir personnel en ne vivant qu’au jour le jour sans projet plus élevé . Il sera alors difficile d’envisager impliquer le salarié dans une démarche visant à l’intégrer dans la recherche du "profit" suivant les aspirations des employeurs .
Cette désaffection des salariés pour leur entreprise est déjà visible actuellement alors que la flexibilité du travail ne fait que commencer . En effet, des études menées dans les grosses entreprises informatiques françaises ont déjà montrées un lien direct entre l’augmnetation des licenciements et la dégradation des biens des entreprises : les actes d’incivilités et dégradations au travail ont sensiblement augmentés : les salariés se sentent déconsidérés et s’autorisent à dégrader les biens d’une Entreprise qui ne les respecte plus .
Le problème auquel nous allons devoir faire face ne se s’arrête pas aux portes de l’entreprise, mais se diffuse dans un mal être général d’une société qui, après la chute du spirituel, se voit confronté à un nouveau problème : la chute du professionnel.


Sur le plan économique, la mobilité des employés est aussi préjudiciable pour l’entreprise au niveau du savoir-faire du personnel. Cette caractéristique difficilement quantifiable apparaît souvent mieux par défaut lorsque l’on est obligé de pourvoir d’urgence le poste d’une personne qui est amenée à quitter l’entreprise rapidement. Bien qu’un temps d’adaptation soit nécessaire au remplaçant, il se peut que l’entreprise ne renoue jamais avec la productivité atteinte grâce au savoir-faire du prédécesseur. Cette baisse de productivité se traduit donc par un coût.
Les lobbies prônent une politique de court terme, motivés par les fluctuations des cours de la bourse. L’augmentation du turn-over et la précipitation innovatrice qu’engendre l’économie libérale pourraient bien accroître dangereusement les risques de " désinvention " à long terme. Les équipes de recherches passeraient alors leur temps à essayer de retrouver les compétences perdues pour optimiser leur production, plutôt que de l’investir dans la découverte de nouvelles connaissances.

L’un des effets secondaires de ces positions hyper-libérales extrêmes est la minimisation des normes sociales et environnementales qui sont considérées comme des obstacles au commerce plutôt que comme des nécessités vitales. Là encore, l’action des multinationales trahie leur appel du pied incessant vers un marché qui ne jure que par une large croissance de leur chiffre d’affaires, et ce dans une période de temps très limitée.

Proverbes et Citations

" Je persiste à penser que si l’on continue à se calquer sur un modèle social entièrement conditionné par l’argent et le pouvoir, tenant aussi peu compte des vraies valeurs de l’amour, les générations futures pourraient bien se retrouver en butte aux pires difficultés. "
Tensil Gyatso (XIVième Dalaï Lama)

« L’homme d’aujourd’hui est colossal par l’énormité des responsabilités qui pèsent sur lui, et minuscule devant l’immensité des taches qui de toute part l’appellent. »
Abbé Pierre
– Extrait de son Testament

« Avec tout l’argent du monde, on ne fait pas des hommes, mais avec des hommes et qui aiment, on fait tout. » Abbé Pierre

Comme le disait Gandhi : " Le monde a assez pour satisfaire les besoins (physiologiques) des hommes, mais pas leur avidité "

" Il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des imbéciles. " Martin Luther King 

« C’est la politique qui dirige l’économie et non l’inverse ». François Mitterrand

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme . » Rabelais 

"Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l’ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains."  Albert Einstein, avril 1929
"Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton." ou l’éloge de l’anti-conformisme, Albert Einstein, 1934

« Nous sommes des êtres illuminés, pas de la simple matière brute . » Yoda, Star Wars

« N’essaies pas, fais le ou ne le fais pas, il n’y a pas d’essai », «  Do it or not do it, there is no try »

Yoda, Star Wars

Quelques effets pervers des religions

Je vais exposer quelques réflexions sur les effets négatifs que j’ai constaté chez certaines religions.
Il ne s’agit pas de décridibiliser l’intégralité du message religieux mais de nuancer une vision intégralement positive à son égard .

A titre personnel, je reste persuadé de l’intérêt parfaitement incontestable du message d’Amour que prône le catholicisme par exemple. On voit bien également que certains s’épanouissent grâce à elles mais ce n’est pas le cas de tous.

Certains croyants se disent catholiques alors qu’ils agissent de façon incohérentes vis à vis des grands principes de leur religion (par exemple la tolérance) et ne vont à l’église que pour se donner bonne conscience.A l’inverse, heureusement, d’autres sont très actifs et montrent de bons exemples.

De la même manière, ce relativisme religieux et la supposé existence de Dieu, qui n’est qu’une croyance non démontrable (même si je m’interroge moi-même), encourage souvent la passivité et la fatalité donc la non-responsabilité face à la réalité et pousse à accepter l’inacceptable .

Et justement, l’Histoire nous a montré que le catholicisme s’est montré navrant pendant le Moyen-Age soit + de 1000 ans (400-1400) . Pendant cette période, le catholicisme a défendu l’intérêt des riches, n’a pas remis en cause les régimes de royauté bien au contraire . Il a participé à endormir le peuple . Le catholicisme et ses dogmes s’est opposé au progrès scientifique plongeant la créativité au plus bas pendant très longtemps.

Tout au long de son histoire, les religions n’ont pas toujours proné la tolérance face aux autres religions (autodafés) et se sont rendues responsables de nombreuses guerres .

D’un point de vue psychologique, les religions portent en elles des logiques de différenciations entre les croyants de leur religion et les autres. Ces traitements différents définissent dans l’esprit des fidèles un « endo-groupe » et un « exo-groupe » et cela est propre à provoquer des dérives. Peu de religions fonctionnent différemment et de façon plus ouvertes (peut être le boudhisme par exemple).

La religion, en particulier, le catholicisme, que je connais mieux, de nos jours, garde une neutralité affligeante face aux enjeux de notre époque (sida, partage des richesses nord/sud, pauvreté) . Seul, l’abbé Pierre dénote et démontre une attitude hautement responsable et impressionne.

Les éthiques religieuses, qui pourraient s’opposer au mode de pensée consommateur et égoiste des sociétés riches, ne remettent pas en cause le système économique (dans leur immense majorité), voire le cautionnent : la prospérité individuelle est parfois perçue comme une marque de bénédiction divine (Etats-Unis …) ! Elles contribuent bien plutôt à faire accepter la situation ici-bas en proposant des métaphysiques fascinantes et une ou plusieurs vies après la mort qui relativisent la première . Elles sont rassurantes face à la mort et c’est surement pour cela qu’elles ont rencontré un tel succès.

En conclusion, ces religions devraient peut être montrer des attitudes plus ouvertes envers les autres croyances, agnostismes ou athéismes. Les croyants ne doivent certainement pas attribuer à leurs croyances non  démontrables une valeur supérieure à ce qui peut être démontré par exemple par les sciences. J’ai déjà observé qu’une attitude rationaliste, à la condition qu’elle épouse l’intégralité des enjeux et qu’elle soit honnête, peut amener la responsabilité de manière bien plus efficace et partagée et avec des finalités tout aussi saines : celle-ci considère l’Homme comme le seul responsable de sa destinée et le conduit à une attitude forcément responsable . La raison est également souvent opposée à l’amour, à l’intuition alors qu’elle est complémentaire.

Positivité de la Science / importance de l’éthique scientifique et de son indépendance

Je vais essayer de démontrer l’efficacité majoritaire de la Science pour le Peuple et comparer l’attitude et le degré de responsabilité des deux principaux groupes de notre époque, à savoir les scientifiques et les économistes.

Pour commencer,

Positivité de la Science

La Science a réalisé les plus gros progrès pour l’Humanité . L’Histoire démontre l’efficacité bénéfique de la Science pour le plus grand nombre au final. Cette efficacité vient du fait que toute nouvelle découverte scientifique est acquise éternellement et profitera pour l’éternité . Toute théorie sera embellie avec le temps et amènera des applications concrètes directement utiles à l’Homme . Elle a jusqu’alors été généralement bénéfique : La Science et donc une très petite partie d’hommes et femmes de l’humanité a contribué en grande partie à faire passer l’Humanité de l’obscurantisme à l’égalité . La Science en particulier de 1800 à 2000, c’est-à-dire au cours des deux derniers siècles a contribué de manière considérable à l’égalité entre hommes et femmes et ce beaucoup plus que toute mesure politique . Pour s’en convaincre, il suffit de voir qu’on est passé de la royauté ou il n’y avait qu’un roi pour 30 millions de personnes à l’ère moderne ou tout citoyen des pays riches peut être vu comme un « mini-roi » bénéficiant de conforts et loisirs (qu’il doit en grande partie aux progrès scientifiques) bien supérieurs aux rois d’antan .

Deuxième point,l’importance de l’éthique scientifique et morale / comparaison avec l’éthique économiste

Fâce à cette puissance de la Science, force est de constater qu’il est nécessaire de lui associer une éthique de haut niveau afin de répondre aux enjeux futurs et compte tenu des risques collatéraux que ces progrès engendrent par effet de bord .

Il est important qu’il y ait une augmentation proportionnelle à la puissance acquise par la Science de la morale et de l’éthique . Ce sera notamment nécessaire afin de contrer les effets néfastes envisageables avec la création par exemple de bombes plus puissantes (que l’actuelle bombe atomique), d’armes bactériologiques et virus, l’utilisation du clonage humain, de la génétique et toute les évolutions scientifiques envisageables . La Science est la seule à avoir créé de son propre chef une autorité d’auto-régulation qui limite ses propres débordements : les commissions de bio-éthiques « créés par les scientifiques pour les scientifiques ». Les chercheurs en Science sont loin d’être les moins responsables. Et c’est de bonne augure pour les enjeux futurs . Espérons que cela suffira …

Force est de constater que des groupes d’hommes comme les économistes n’ont pas le même altruisme et la même sagesse que les scientifiques . En effet, les seules autorités limitant les effets négatifs de l’économie (OMC, législations nationales et internationales) n’ont pas été créée par les économistes eux-mêmes mais par la pression des autres groupes (politique, citoyen, scientifiques, chercheurs) . Alors pourtant que les effets négatifs de l’économie sont particulièrement visibles et présent à notre époque.

Pour finir,

Importance de l’indépendance de la Science

Aujourd’hui, la Science tire son financement à 90% d’organismes privées et intéressés . Il reste donc uniquement moins de 10% de la recherche scientifique qui reste indépendante .

C’est bien peu, et ce chiffre ayant tendance à diminuer, l’indépendance de la Science diminuant, de nombreux scientifiques s’inquiètent de cette dérive . Pourquoi ?

Quelques explications s’imposent .

La Science dans l’histoire a progressé de façon globalement indépendante .

La recherche théorique, préalable à toute invention de grande échelle, est de la plus grande nécessité afin que le progrès scientifique continue à avancer rapidement .Et, cela a été le cas jusque là .

Cependant, de nos jours, les entreprises privées ne financent la recherche que dans le cadre de recherches non pas théoriques mais pratiques afin de mettre en oeuvre des réalisations immédiatement exploitables et rentables .

La recherche théorique fondamentale n’est exploitable par des inventions pratiques que 20 à 200 ans plus tard . Les entreprises ne voient donc pas l’intérêt particulier qu’elles pourraient en tirer .

De nos jours, la recherche théorique, pourtant incontournable, n’est donc plus de mise y compris dans le cadre des programmes de recherches nationaux (c’est à nuancer ! Exception : Etats-Unis) . Ce désengagement politique est inquiétant .

La France, par exemple, vit dans une situation économique, ou l’investissement en recherche, semble une des meilleures cartes qu’elle puisse jouer pour rester compétitive fâce aux autres pays émergents et moins cultivés . La diminution des fonds consacrés à la recherche dans notre pays (France) n’est aucunement logique.

De plus, cette non-indépendance de la recherche amène à choisir des programmes de recherches parfois éloignés des programmes bénéfiques pour la population .

Pour finir, cette non-indépendance de la Science amène parfois à une falsification des résultats scientifiques afin de servir les intérêts particuliers des entreprises privées ou des nations et à l’encontre de l’objectivité scientifique jusque là toujours respectée .

Ex : industrie du Tabac, Tchernobyl : en France, les résultats scientifiques montraient une contamination forte qui a pourtant été cachée à la population afin de servir les intérêts nationaux du moment, et l’investissement dans le nucléaire de l’époque . La santé public a été mise en jeu alors pourtant qu’il existait des mesures facile à mettre en oeuvre afin d’atténuer les effets néfastes de la contamination (ne pas manger les légumes du potager, rester chez soi pendant quelques jours, par exemple)

C’est une atteinte à l’objectivité jusque là non démentie de l’approche scientifique .

En conclusion, à terme, une disparition de l’indépendance de la Science pourrait donc conduire à ce que la population ne puisse plus bénéficier d’indicateurs objectifs afin de se positionner avec justesse .

Comment alors prendre position ?

Concrétisation des utopies et des rêves

L’Histoire nous a enseigné que l’utopie d’une époque est bien souvent la réalité d’une autre .

La certitude qu’une idée est utopique est fort risquée surtout sur de longues périodes de temps. Prenons par exemple, les prédictions et inventions de Léonard de Vinci qui se sont réalisées, la conquête de la lune qui s’est réalisée, le passage de la royauté à la démocratie actuelle est aussi la concrétisation d’une ancienne utopie, sociale celle là .

Il y a un conditionnement idéologique, une pression sociale dissuadant d’agir. Se préoccuper d’un monde meilleur passe pour une crise d’adolescence.  » Refaire le monde  » est une expression désignant un bavardage entre amis autour d’un verre. Comme si tout cela n’avait rien de sérieux. Il s’agit d’un passe-temps d’adolescents, entendez que vous êtes  » immatures « … Quant à un soixante-huitard, il est forcément  » attardé « .

Cette attitude fâce aux utopistes est simplement navrante .
Les stéréotypes et autres amalgames remplacent la pensée logique. Par exemple, toute initiative radicale est associée au concept d’utopie, qui désigne également quelque chose d’irréalisable…  Les échecs de quelques expériences  » utopistes  » sont extrapolés en une impossibilité fondamentale (ce qui est une faute de logique). 

Anticipations scientifiques

Je vais essayer de vous présenter les évolutions scientifiques qu’on peut prévoir de façon spéculative pour les centaines voir les milliers d’années à venir .

 

– Evolution de la génétique : création d’hommes au cerveau plus gros de façon à devenir plus intelligent et à pouvoir analyser des problèmes plus complexes .

– Développement du fœtus hors utérus pour ne pas rencontrer le problème de l’accouchement du à un cerveau trop gros .

– Développement de la nano- technologie et de l’électronique miniature .

– Création de composants électroniques à adjoindre au cerveau humain pour augmenter ses capacités d’analyses et de réflexion (ex : johnny mnemonic ) .

– Création de l’intelligence artificiel et des ordinateurs en réseaux pouvant rechercher et réfléchir pour nous sur des problèmes complexes .

– La génétique pourrait nous permettre de modifier à terme notre apparence physique et nos caractéristiques physiologiques pour nous adapter à des environnements extrêmes (températures, pression, absence d’oxygène …) par exemple sur d’autres planètes dans le cadre de la conquête de l’univers . « On sèmerait la vie sur d’autres planètes …. « 

– La création d’immenses vaisseaux est envisageable pour cette conquête de l’univers, voyage sans retour supposé .

– La possibilité de trouver d’autres formes de vie au moins bactérienne existe et semble même probable. Quant à de l’intelligence, cela semble plus incertain quoique nous n’ayons encore pas assez d’éléments à notre disposition pour en évaluer de façon efficace la probabilité. Même si la complexité nécessaire pour voir naître des formes de vie intelligente est élevée et donc la probabilité qu’elle apparaisse faible, il faut estimer le ratio de cette probabilité par rapport au nombre extrêmement élevé de combinaisons testées dans la galaxie et dans l’univers.

– La possibilité de voyager au dessus de la vitesse de la lumière reste envisageable compte tenu de la variable inconnue toujours présente. L’utilisation de trous de vers est une piste .

– Le voyage dans le temps n’est pas non plus rejeté (utilisation également de trous de vers, trous noirs ..) cependant il pose des interrogations philosophiques => problème du grand père : que ce passe t’il si on revient à l’époque de notre grand père et qu’on le tue ? )

 

En conclusion, les évolutions de la science vont nécessiter de la part de l’humanité une grande sagesse et une grande éthique : Par exemple sur le problème du clonage humain par la génétique et de la réduction de la diversité pourtant meilleur arme d’adaptation de la nature !!

Comportements ethiques

Pour commencer, je souhaite faire un listing des actions individuelles qu’il est possible de réaliser afin d’avoir une influence individuelle sur la collectivité (nationale et mondiale) plus grande que le simple vote politique propre aux élections .
Le vote politique ne permet d’agir que suivant le prisme des positions du candidat choisi .
L’expression de ses convictions individuelles est donc particulièrement limitée .
 

La responsabilité individuelle dans un système démocratique est accentuée .

Pour y répondre honorablement à l’échelle de sa vie, il s’agit donc de  favoriser les choix éthiques .

C’est une démarche citoyenne responsable afin de garantir la sécurité aux générations futures :

         sécurité sociale avec une sécurité de l’emploi et un système de protection pour la santé afin de garantir une vie stable à ses enfants .

          sécurité environnementale avec la préservation de l’environnement afin de lutter contre la pollution et le réchauffement climatique et assurer la diversité du vivant . 

–    sécurité à l’égard du maintien des droits de l’homme .

 

Les actions éthiques envisageables pour un simple citoyen :

–          Achat d’actions boursières, de placements financiers éthiques (nouveauté présente à LaPoste) :

La gestion éthique sélectionne des entreprises intégrant le respect des critères moraux, sociaux et environnementaux dans leur politique de développement. Dans ce type de gestion, dit socialement responsable (ISR), les entreprises ne sont plus uniquement jugées sur leur capacité à générer du profit mais aussi sur leur aptitude à préserver les ressources terrestres pour les générations futures et à améliorer les conditions de travail de leurs salariés.

Il est à noter que ces placements citoyens ont un potentiel de gain comparable aux placements classiques .
Les entreprises qui passent avec succès les multiples filtres éthiques sont plus en mesure de s’adapter à l’évolution des normes réglementaires extra-financières (limitation des émissions de gaz à effet de serre…).
Elles sont ainsi moins vulnérables à des risques de dommages collatéraux (comme les procès sur l’amiante aux Etats-Unis) ce qui leur permet, à long terme, d’espérer de bons résultats boursiers.
Investir dans des entreprises éthiques n’est pas un geste neutre : c’est un moyen de contribuer à l’amélioration des pratiques des entreprises

–          Don aux associations, ONG afin d’encourager leurs actions et leurs développement : WWF, FNH (fondation nicolas hulot), GREENPEACE, UNHCR, UNICEF, ONU, Médecins du monde, médecin sans frontière, Croix Rouge, Fondation Abbé Pierre, Les Restos du cœur …

–          Propos et langage responsable auprès de ses proches et amis

–          Achat de produits de consommation (courses) sponsorisés par les associations comme WWF ou favorisant le commerce équitable  

–          Comprendre que la trop grande prépondérance de l’économie et la création de super-puissants multinationales peut mettre en péril la démocratie à long terme

 –         Bouder les produits des entreprises peu éthiques : licenciements en masse par exemple

–          Signer des pétitions pour diverses causes sur internet (via le site d’associations notamment ou par exemple sur le site http://www.lapetition.com/index.htm )

–          Utiliser les boîtes à suggestions (à la disposition des clients dans les magasins) et interroger les vendeurs, les personnes de l’accueil sur l’origine des produits qu’on souhaite acheter, sur ses conditions de fabrication…quels sont les engagements de l’enseigne concernant la qualité sociale de ses produits ? Pouvez vous apporter la garantie que ce produit n’a pas été fabriqué par des enfants ? Controlez vous vos sous-traitants ? Demandez-leur de s’engager vers une démarche de progrès social ?

–          Méditer : « Tout le monde sait que les tarifs « défiant toute concurrence » résultent principalement d’une exploitation de la main d’œuvre . »

–          Acheter Français (et ainsi favoriser des entreprises qui financent un système social raisonnable)